Les jeux de paris hippiques, aussi appelé turf ou course de cheveaux

Les courses de chevaux sont les plus répandues et les plus célèbres dans le monde des paris. On entend le turf à la télé, sur Internet, dans les journaux ou les magazines de sports, mais il n’est pas facile de s’y retrouver avec tous les paris possibles. Cet article explique comment comprendre la classification des courses et des paris hippiques.

Les différentes catégories de courses de chevaux

Une course hippique proprement dite est un sport basé sur plusieurs paramètres. Il ne dépend donc pas du hasard. Quant aux paris hippiques, ils regroupent tous les paris turfs relatifs à ce sport. Effectivement, lorsqu’on parie sur un turf, on peut choisir entre les épreuves de trot, attelé ou monté, les épreuves de galop ou la course de plat, et enfin les courses d’obstacles.

Les épreuves de trot

Dans ce type de courses, le but est de faire trotter le cheval le plus rapidement possible afin d’atteindre en premier la ligne d’arrivée, mais en évitant le galop sous peine d’être disqualifié. Pour une épreuve de trot attelé, le cheval tire un sulky sur lequel le driver est assis tandis que dans une course de trot monté, le jockey s’assied directement sur le cheval.

La course de plat

L’objectif dans cette course consiste à faire galoper le cheval afin qu’il franchisse en premier le poteau d’arrivée. Elle propose deux modes de départ possibles : avec une volte ou à l’autostart. La distance que les chevaux doivent parcourir varie de 900 à 4 000 mètres, en fonction de leur âge, mais le plus souvent, elle est entre 1 600 et 2 400 mètres. Dans cette épreuve, le poids du jockey doit être compris entre 52 et 60 kg.

La course d’obstacles

Cette course part du même principe que celui de l’épreuve de galop, sauf que les chevaux rencontrent plusieurs obstacles sur la piste. Le départ ne s’effectue pas dans des stalles, mais derrière des élastiques et que les chevaux doivent parcourir une assez longue distance.

Il y a trois types de courses d’obstacles, à savoir les haies de 1,10 mètres, le steeple-chase et le cross-country. Leur différence repose sur la hauteur, la distance à parcourir et l’importance des obstacles qui varient considérablement selon la catégorie de course.

Les bookmakers et les pronostics

Autrefois, on nommait « bookmaker » la personne qui prenait les paris pendant une course de chevaux. Actuellement, ce terme désigne également une société qui se charge des paris et qui établit les cotes pour les pronostics. Comme il est essentiel de savoir repérer le bon cheval qui présente le maximum de chances de gagner la course, indépendamment de sa cote, il faut également choisir le bookmaker idéal afin d’obtenir les meilleurs pronostics.

Afin d’éviter toute fraude vis-à-vis des résultats des courses de chevaux, seule la forme mutuelle est autorisée pour les paris hippiques, c’est-à-dire que ce sont les perdants qui paient les gagnants. De cette façon, les bookmakers qui se chargent de la prise des paris ne profiteront en aucun cas des résultats obtenus à l’issue d’une course.

Les paris possibles

Après avoir appris comment différencier les épreuves, il sera temps de connaître les paris classiques des courses hippiques.

Le Quinté + : il s’agit de trouver dans l’ordre, les 5 premiers chevaux de l’arrivée. Ici, le potentiel de gains est très faible.
Le quarté + : ce pari suit le même principe que le quinté +, sauf qu’il faut déterminer les 4 premiers cheveux de la course.
Le trio : toujours en précisant l’ordre, il faut trouver les 3 chevaux qui arriveront en premier à l’arrivée.
Le couplé : deviner les 2 chevaux parmi les 3 premiers. Le parieur aura une probabilité de gains élevée.
Le simple : identifier le meilleur cheval parmi les 3 premiers de l’arrivée. Avec ce pari, les chances de gains sont très élevées.

Avant de parier sur les bons chevaux, il sera préférable de connaître toutes les informations nécessaires (les chevaux les plus joués, programmes, tableaux de cotes…) que fournissent les bookmakers.